Charlotte Brontë, Jane Eyre, Pocket, Paris, 2012 pour la présente édition
Ça y est, enfin, je me suis lancée dans Jane Eyre ! Je savais que j’adorerai, et pourtant, j’ai attendu pour le lire, ne me demandez pas pourquoi ! Est-il nécessaire de le résumer ? Allez, je me lance pour ceux qui ne s’y sont jamais intéressés – et ils ont torts !
Jane Eyre est une enfant orpheline, recueillie par sa tante Mrs Reed. Celle-ci en fut contrainte et forcée par son mari, décédé depuis. Rapidement, Jane est confiée à un pensionnat très strict pour orphelines. Nous est alors conté ses premiers mois dans cette école, pour retrouver notre héroïne à son départ de cette institution. Elle trouve une place de gouvernante au manoir de Thornfield, où elle s’occupe de l’éducation d’Adèle, jeune française recueillie par M. Rochester, maître des lieux. Rapidement, Jane tombe sous le charme de son maître ténébreux, au sein d’un manoir qui recèle bien des secrets.
Romantique, romanesque, histoire d’amour qui bouscule les conventions de l’époque, Charlotte Brontë signe une oeuvre magnifique dans l’Angleterre victorienne, où une femme est prête à tout pour garder son indépendance, et rester fidèle à ses valeurs. C’est remarquablement écrit comme on pouvait s’en douter et on se laisse emporter par cette histoire vibrante, avec ce qu’il faut de gothique. Le début est peut-être un peu long, surtout qu’on passe d’un coup des premiers mois dans le pensionnat à sa sortie, huit ans après. Mais je l’ai dévoré d’un seul trait !
C’est peut-être parce que l’adaptation cinématographique de Cary Fukunaga, avec Mia Wasikowska et Michael Fassbender, est sortie sur nos écrans fin juillet que j’ai enfin décidé de lire ce chef d’oeuvre de Charlotte Brontë, mais quoi qu’il en soit, je le conseille chaudement à celles et ceux qui sont des inconditionnels de Jane Austen et Elizabeth Gaskell (auteur de Nord et Sud dont je vous ai parlé il y a quelques semaines).
Ma note : 5/5
Pour le plaisir, la bande annonce du film de Fukunaga, que j’ai beaucoup apprécié :
Et vient d’être diffusée sur Arte une adaptation britannique de 2006 en série de 4 épisodes de 60 minutes chacun, si vous en avez la possibilité, précipitez-vous sur Arte +7 pour la voir !